« La radiothérapie consiste à délivrer localement des rayons, ou radiations ionisantes, qui provoquent des dégâts majeurs au niveau de l’ADN », décrit l’Institut Curie. « Comme les cellules cancéreuses ne parviennent pas à réparer ces lésions aussi bien que les cellules saines, elles ne peuvent plus se multiplier et/ou meurent. »
Ce traitement peut avoir un but curatif, c’est-à-dire être destiné à guérir le cancer en détruisant la totalité des cellules cancéreuses. Mais il peut aussi être choisi en soins palliatifs, pour freiner l’évolution d’une tumeur ou en traiter des symptômes, comme soulager la douleur.
La radiothérapie est indiquée dans différents types de cancers comme les cancers du sein, de l’utérus, de la vessie, de la prostate ou encore les cancers de la sphère ORL, les tumeurs cérébrales, les cancers du poumon ou encore les cancers du sang et de la moelle osseuse.
Il en existe trois formes :
La radiothérapie externe dans laquelle les rayons sont émis par une machine appelée accélérateur linéaire de particules, située à proximité du patient et dirigée vers la région du corps à traiter ;
La curiethérapie dans laquelle des sources radioactives sont mises en contact direct avec la zone à traiter à l’intérieur du corps afin d’épargner les tissus sains environnants ;
La radiothérapie métabolique dans laquelle les sources radioactives sont administrées par voie orale (boisson ou capsule) ou par injection intraveineuse.
Des effets indésirables sur les tissus voisins de la tumeur
Le principe même de la radiothérapie induit des effets indésirables. En effet, irradier une tumeur, même en la ciblant précisément, abîme certaines cellules des tissus sains avoisinant.
A noter : La radiothérapie peut être utilisée seule ou en association avec une chirurgie ou un traitement médicamenteux comme la chimiothérapie, l’hormonothérapie ou une thérapie ciblé.
Sources : Institut national du Cancer – Institut Curie- Dominique Salomon – Edité par : Vincent Roche