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De quels médicaments parle-t-on, lorsqu’on parle d’hormonothérapie ?
Il s’agit d’une forme de médicaments d’entretien dont le but est de diminuer le risque de récidive du cancer.
3 types de produits sont utilisés.
- Les médicaments qui induisent une ménopause artificielle réversible. (ce qu’on appelle les agonistes de la GnRH). Il se présentent sous forme injectable à utiliser tous les mois ou tous les trimestres.
- Les médicaments qui bloquent la transformation des androgènes (fabriqués par les surrénales) en œstrogène. Cette transformation est liée à une enzyme qu’on appelle aromatase. Aussi ces médicaments sont nommés des anti-aromatises. Ils se présentent sous forme de comprimés non sécables à utiliser en prise quotidienne.
- Les médicaments qui bloquent l’action des œstrogènes au niveau des cellules du sein. Un seul produit dans cette classe thérapeutique : le tamoxifène. Il se présente sous forme de comprimés généralement sécables.
Ces 3 classes de médicaments sont réunies dans une expression : hormonothérapie. Pour autant, si ces produits agissent sur la fabrication des œstrogènes ou sur leur action au niveau cellulaire, leur efficacité et leurs effets indésirables ne sont pas identiques.
« Docteur, je ne veux pas de « votre » hormonothérapie«
Toutes ces femmes qui refusent l’hormonothérapie, l’ont interrompue prématurément, la prennent de manière intermittente ou l’oublient complètement ont-elles raison d’agir ainsi. Pour répondre à cette question, celle du titre de ce post, nous devons analyser cette notion que la récente pandémie a familiarisé : la balance risques/bénéfices.
Le corps médical a parfois tendance minimiser les impacts négatifs du traitement pensant ainsi favoriser l’observance de ces traitements qu’il juge efficace. Cependant une hormonothérapie est rarement un long fleuve tranquille. Aussi il est indispensable d’exposer clairement les enjeux afin d’alimenter une réflexion qui aboutira à une décision importante (voir vitale) : arrêter ou continuer une hormonothérapie.
Les risques des hormonothérapies
Trois points sont à envisager : les effets indésirables, les risques d’incidents mineurs et les accidents thérapeutiques.
Les effets indésirables :
Les effets indésirables sont nombreux et parfois invalidants, mais que leur survenue est aléatoire. La liste est longue. Elle dépend des produits utilisés et de facteurs individuels (pour la plupart difficiles à cerner). Bouffées de chaleur, prise de poids, douleurs articulaire, fatigue, troubles sexuels, pertes vaginales, problèmes capillaires sont fréquemment cités. Tous ces effets indésirables disparaissent rapidement et définitivement à la fin du traitement.
Le risque d’incidents mineurs :
Saignements, fibromes, polypes, kystes ovariens, accentuation d’une ostéoporose, troubles lipidiques.
Le risque d’accidents (parfois graves) :
Phlébite, thrombose, cancer de l’endomètre.
Les bénéfices des hormonothérapies
Quelle que soit l’hormonothérapie envisagée, elle réduit notablement le risque de récidive sur le sein opéré, de cancer sur l’autre sein, de métastase, de décès.
L’étude Canto, coordonnée par Barbara Pistilli (IGR, Villejuif) dit que le risque d’avoir des métastases ou de mourir du cancer est multiplié par 2,31 lorsque le traitement par tamoxifène n’est pas pris.
Toutes les études Françaises ou internationales aboutissent à la même conclusion : on prend un risque vital lorsqu’on refuse une hormonothérapie.
Quelques aliments à faible calories à consommer le soir
- la betterave : favorise l’apport en oxygène dans l’organisme
- les épinards : riches en vit K, en magnésium, en potassium
- les haricots verts : potassium, joue un rôle dans la circulation sanguine, riche en fer
- le concombre : diurétique
- les endives : améliore la digestion et diminue le cholestérol
- les asperges : diurétique
- les fraises : vitamine C
- l’artichaud : riche en vitB9, en fibres, minéraux, oligoéléments
- la laitue : évite les fringales sans calorie
- les pommes : riches en fibres, facilitent le transit intestinal
- le citron : riche en vitamine C et booste le système immunitaire
- le chou : vitamines B et puissant détoxifiant
- les brocolis : riche en potassium, en vitamine B.
- les carottes : participent à la production des globules rouges
- l’ananas : excellent brûleur de graisses
- les courgettes : cuite source en vitamine
- les tomates : vitamine E et C ; bêta-carotène et licopène
- la pastèque : vit B6
- le melon : riche en bêta-carotène qui se transforme en vit A
- le chou-fleur : vitamine B1, B2, B3, B5, B6 et B9, acides gras oméga et vitamine K
« La radiothérapie consiste à délivrer localement des rayons, ou radiations ionisantes, qui provoquent des dégâts majeurs au niveau de l’ADN », décrit l’Institut Curie. « Comme les cellules cancéreuses ne parviennent pas à réparer ces lésions aussi bien que les cellules saines, elles ne peuvent plus se multiplier et/ou meurent. »
Ce traitement peut avoir un but curatif, c’est-à-dire être destiné à guérir le cancer en détruisant la totalité des cellules cancéreuses. Mais il peut aussi être choisi en soins palliatifs, pour freiner l’évolution d’une tumeur ou en traiter des symptômes, comme soulager la douleur.
La radiothérapie est indiquée dans différents types de cancers comme les cancers du sein, de l’utérus, de la vessie, de la prostate ou encore les cancers de la sphère ORL, les tumeurs cérébrales, les cancers du poumon ou encore les cancers du sang et de la moelle osseuse.
Il en existe trois formes :
La radiothérapie externe dans laquelle les rayons sont émis par une machine appelée accélérateur linéaire de particules, située à proximité du patient et dirigée vers la région du corps à traiter ;
La curiethérapie dans laquelle des sources radioactives sont mises en contact direct avec la zone à traiter à l’intérieur du corps afin d’épargner les tissus sains environnants ;
La radiothérapie métabolique dans laquelle les sources radioactives sont administrées par voie orale (boisson ou capsule) ou par injection intraveineuse.
Des effets indésirables sur les tissus voisins de la tumeur
Le principe même de la radiothérapie induit des effets indésirables. En effet, irradier une tumeur, même en la ciblant précisément, abîme certaines cellules des tissus sains avoisinant.
A noter : La radiothérapie peut être utilisée seule ou en association avec une chirurgie ou un traitement médicamenteux comme la chimiothérapie, l’hormonothérapie ou une thérapie ciblé.
Sources : Institut national du Cancer – Institut Curie- Dominique Salomon – Edité par : Vincent Roche
La survenue d’un cancer provoque d’importants bouleversements. Elle s’accompagne aussi sans doute de nombreuses questions. En essayant d’y répondre concrètement, cette rubrique a pour objectifs de vous accompagner en vous proposant des dossiers complets par type de cancer pour comprendre les mécanismes de la maladie, ses symptômes, les traitements proposés, leurs effets sur l’organisme et le suivi après la maladie.
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« Infox, fake news ou encore rumeurs, quelle que soit l’appellation que nous leur donnons, ces fausses informations peuvent avoir des conséquences dramatiques lorsqu’elles concernent la santé de nos concitoyens. Malheureusement le domaine du cancer n’y échappe pas. Face à la multiplication de ces infox, l’Institut national du cancer crée cette rubrique pour vous aider à voir en quoi elles sont fausses et à mieux en comprendre les dangers ».
Pr Norbert Ifrah, président de l’Institut national du cancer.